L’APICULTRICE :

Bonjour,

Je m’appelle Laurence STASKIEWICZ, Lo Stas sur les réseaux sociaux.

Voici mon parcours qui m’a amenée jusqu’à l’apiculture :

Élevée par mes grands-parents, c’est très tôt qu’ils m’ont sensibilisée à respecter l’environnement. Mon grand-père était dans son potager et ma grand-mère dans son jardin d’ornement. Ils m’apprirent peu à peu le nom des plantes et j’en apprends encore aujourd’hui car, grâce à eux, je voue une passion sans limite à Dame Nature. De la botanique à l’environnement, du jardinage naturel à l’alimentation, j’entretiens une relation étroite avec Dame Nature.
Petite, je câlinais instinctivement les arbres, plus tard, j’apprenais que c’est une thérapie : la sylvothérapie. Était-ce les arbres qui me câlinaient ? 😊
Lorsqu’en grandissant je me suis aperçue de tout ce que Dame Nature endure par la faute humaine et irresponsable, je me suis demandée “Comment l’humanité peut-elle vivre autrement ?”. La Permaculture fût alors la réponse. Plus qu’une façon de jardiner, c’est une véritable philosophie de vie. C’est de l’écologie qui appelle à une transformation profonde du modèle actuel en recréant les liens entre l’homme et Dame Nature. Nous sommes Nature.
Une façon pour moi de soutenir Dame Nature fût de participer à la création de vergers autour de chez moi. Et c’est tout naturellement que j’en suis venue à l’apiculture. Pas de verger sans les abeilles.

En 2019, j’ai suivi pendant 8 mois une formation dispensée par la Cité des Sciences Vertes au CFPPA de AUTERIVE. J’ai eu 3 maîtres de stage que je remercie vivement : Gildas BOURGOIN du Verger d’Abeilles, John et Cyril KEFUSS du Rucher d’Oc. Grâce à eux et aux enseignants du CFPPA que je remercie également, j’ai obtenu le Certificat Spécialisé en Apiculture. https://www.citesciencesvertes.educagri.fr/fileadmin/user_upload/CFPPA/pdf/Fiches_FORMATIONS/cs-apiFicheComNov2017_2.pdf
J’ai crée mon entreprise individuelle To Bee Happy à l’automne 2019 et où je suis seule à œuvrer.
Je suis apicultrice pluri-active, c’est à dire que j’exerce ce métier en même temps qu’un autre.

Cette année 2020 est pour moi un nouveau défi, et une autre façon de soutenir Dame Nature : créer un rucher pour accueillir des essaims d’abeilles « vagabondes ». Plus d’explications ici : lien vers le § sur la page « Ma Reine »

Tout en en promouvant l’apiculture, je soutiens Dame Nature car je participe à la préservation de sa biodiversité par la pollinisation. Je pense aux fleurs. Parallèlement, je participe à la sauvegarde du fabuleux peuple des abeilles. Accompagner et protéger mes colonies, en apprendre toujours plus sur leur extraordinaire mode de fonctionnement est un réel plaisir. Le miel et les autres produits sont un plus, une belle récompense.

 

LES RUCHERS :

Je suis habitante de TOURNEFEUILLE, en HAUTE-GARONNE. Je souhaite développer mes ruchers en ville, autour de chez moi, loin de la pollution chimiques des champs agricoles. Mes ruchers sont sédentaires ce qui veut dire que je ne pratique pas la transhumance. Plus d’explications ici : lien vers le § sur la page « Ma Reine »
Ainsi, vous dégusterez le miel polyfloral particulier de notre nature du Sud-Ouest de la FRANCE.

Trouver des ruchers n’est pas la moindre affaire en apiculture. Par chance, j’ai reçu rapidement la sympathie de connaissances et aujourd’hui, je dispose de 2 ruchers et un troisième ne préparation.
Le premier compte 2 ruches dans un grand jardin, je l’ai nommé le rucher PANEGANS. Il se trouve à 10 minutes de chez moi en voiture.
Le second compte également 2 ruches, sur le terrain de l’Association TOURN’ABEILLES. Il se nomme rucher TOURN’ABEILLES, cela va de soi. Il se trouve à 15 minutes de chez moi en voiture.
Je vous parlerai du troisième lorsque l’affaire sera conclue.
J’ai en vue 2 ruchers supplémentaires qui compteront chacun 24 ruches. Mais ceux-là ne sont pas encore gagnés… à suivre dans le blog. Lien vers le blog.

Cette année 2020 aurait donc pu me permettre d’accueillir 16 x 80000 = 12800000 abeilles en saison. Mais étant donné le Covid-19, j’en espère au minimum 4 x 80000 = 320000 Plus d’explications ici : lien vers le § sur la page « Ma Reine »

 

LES RUCHES :

Je remercie une nouvelle fois John et Cyril KEFUSS du rucher d’Oc à TOULOUSE qui me prêtent mes premières ruches le temps que je puisse financer mes propres ruches. J’ai cependant acheté les cadres qui garnissent les ruches. Plus d’explications ici : lien vers le § sur la page « Ma Reine »

Ces ruches sont des modèles Langstroth fabriquée maison par John et maintenant Cyril qui a pris la relève de son père dans la production de miel. Ces ruches ont des dimensions originales et singulières afin de prévenir les vols. Plus d’explications ici : lien vers le § sur la page « Ma Reine »

Je m’efforce d’éviter le plastique dans mes ruches. Le bois, y a que ça de vrai et les abeilles viennent des troncs d’arbre, pas des bouteilles en plastique… Plus d’explications ici : lien vers le § sur la page « Ma Reine »

Les cadres sont des modèles Hoffman. Le cadre de ruche Hoffmann présente une partie supérieure plus large que le cadre droit classique. Cette spécificité structurelle permet un espacement naturellement régulier dans le corps ou la hausse, permettant la circulation des abeilles ; cet espace pour les abeilles s’appelle le « bee space ». Ils permettent également de ne pas écraser d’abeilles en visitant la ruche.

Enfin, pas de crémaillère ni de clous cavaliers dans mes ruches sédentaires. C’est plus simple pour les déplacements de cadres lors des visites ainsi que pour le nettoyage.

 


LA FLORE :

La flore, c’est ce que les abeilles vont trouver pour se nourrir et élever leurs bébés. Il s’agit soit du nectar qu’elles trouvent sur les plantes nectarifères, soit du pollen, qu’elles trouvent sur les plantes pollinifières. Lorsque la plante présente le nectar et le pollen, elle est dite mellifère.

Les abeilles ont également besoin de plantes qui sécrètent des résines pour se protéger.  À partir de cette résine, les abeilles fabriquent la propolis. Elles utilisent la propolis de plusieurs façon : pour colmater les trous et réduire les courants d’air dans la ruche, pour imperméabiliser les parois intérieurs de la ruche en cas d’humidité, pour embaumer un intrus qui se serait aventuré dans la ruche, pour se soigner car c’est un puissant médicament contre les maladies. Plus d’explications ici : lien vers le § sur la page « Ma Reine »

Ainsi, la biodiversité de la flore environnante est un facteur de bonne santé des ruchers dont il faut s’assurer pour ne pas être obligé de nourrir les abeilles au sirop. Plus d’explications ici : lien vers le § sur la page « Ma Reine »

Aux alentours de mes ruchers, les abeilles trouveront :

Cognassier, Sapin, Érable, Noisetier, Saule Marsault, Prunier, Prunellier, Prunier mirabelle, Cornouiller, Pissenlit, Asphodèle, Merisier, Bouleau, Cerisier, Pommier, Poirier, Marronnier, Clématite, Framboisier, Aster, Buddleia, Robinier ou “Faux Acacia”, Ronce, Tilleul, Troène, Châtaignier, Aubépine, Mauve, Coquelicot, Verge d’or, Seringat, Fraisier, Ailante, Chicorée, Aulne glutineux, Arbousier, Bourrache, Souci, Campanule, Centaurée, Arbre de Judée, Cotoneaster, Carotte sauvage, Néflier, Fusain, Renouée du Japon, Lierre, Févier, Millepertuis, Hysope, Menthe, Houx, Troëne, Chèvrefeuille, Origan, Thym, Vigne, Peuplier, Abricotier, Amandier, Pêcher, Feijoa, Chêne, Sumac, Romarin, Sauge, Sarriette, Lavande, Sorbier, consoude, Tilleul, Trèfle, Frêne.

De plus, capables de prospecter sur un rayon de 3km2, c’est à dire une aire d’environ 2800 hectares (πR²), elles trouveront à butiner toutes les fleurs des habitants de TOURNEFEUILLE qui compte près de 27000 habitants.
https://www.valhor.fr/fileadmin/A-Valhor/Valhor_PDF/Liste_Plantes_attractives-abeilles.pdf

LE MIEL :

Mon rucher étant en cours d’installation, je ne vends pas de miel en ligne. Le miel est prioritairement destiné aux parrains. Si j’ai du surplus, je le vendrais au marché de TOURNEFEUILLE le dimanche matin entre octobre à décembre.

Comme il m’est impossible de déterminer les endroits de butinage ainsi que ce que butinent les abeilles, je m’assure de la qualité du miel en envoyant un échantillon à un laboratoire afin de le faire analyser. Ainsi, nous savons si le miel contient des pesticides ou autres contaminants, et quelles principales fleurs ont été butinées par analyse des pollen présents dans le miel. https://itsap.asso.fr/outils/laboratoires/

Je publierai le résultat de ces analyses dans le blog Lien vers le blog au fur-et-à mesure des récoltes.

La récolte s’échelonne de mai à juillet, avec des grandes variations de cette période selon les années, et surtout selon le climat favorable ou plus défavorable comme en 2019.

Abonnez-vous à notre newsletter
Suivez nous